Page:Ackermann - Pensées d’une solitaire, 1903.djvu/49

Cette page a été validée par deux contributeurs.
8
PENSÉES

et nos douleurs, notre cœur qui s’est calmé reste tout étonné de ses excès.

Nous ne sommes pas maîtres de nos actions. Nous les jugeons, mais elles nous sont imposées par notre nature. Le remords porte donc le plus souvent à faux. L’homme ne devrait avoir que des regrets.

Le poète a d’abord été un initiateur ; aujourd’hui il n’est plus qu’un écho.

Les croyances religieuses sont comme les vieilles dents : cela branle, mais cela tient.