Page:Ackermann - Pensées d’une solitaire, 1903.djvu/101

Cette page a été validée par deux contributeurs.
60
PENSÉES

Chez Laprade, la poésie coule ; on s’en étonne. Elle semblerait plutôt devoir être arrêtée dans sa propre glace.

Jésus attire à lui tout l’amour du chrétien ; il n’en reste plus pour Dieu le père. Les procédés de ce dernier envers la race humaine et aussi envers son propre fils ne sont pas, il est vrai, faits pour en inspirer.

Les sophistes du sentiment nous parlent des droits de la passion. En sa qualité de maladie, elle n’a qu’un droit, c’est le droit au remède.