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LE BEAU JARDIN

de son cœur, quand il écrit son Candidat, c’est de la bonne comédie, du même genre que M. de Pourceaugnac ou la Cagnotte. Autour de lui s’unissaient d’autres auteurs. Ce petit peuple exprimait sa volonté de vivre, tel qu’il est, par tous les moyens. Mais l’idée se précisait qu’il fallait surtout conserver le patrimoine français : la littérature dramatique dialectale fut abandonnée.

Une revue, alors, se fonda, sous le titre de Revue alsacienne illustrée : elle termine la treizième année de son existence. En 1905, l’Académie française lui a accordé le prix Marcelin Guérin. Ce qu’elle veut, c’est contribuer au maintien et au développement de tout ce qui, d’un mot, s’appelle la culture de l’Alsace. Ses pages sont ouvertes à tous les écrivains qui, sans arrière-pensée, travaillent à l’enrichissement du patrimoine alsacien. Dans ce labeur, le souci du passé tient naturellement une large place. Mais elle s’attache plus spécialement aux apports de la civilisation française. Avant les événements