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jours se reposer loin de Paris, n’ayant que la peine de toucher sa part de droits, tandis que, lui, ruinait sa santé par le travail et les démarches.

Sans doute, la nièce d’Erckmann avait épousé un officier allemand, mais qu’y pouvait-il ? et n’avait-il pas aussitôt cessé de la voir ? Quant à l’histoire du bombardement, c’était une pure infamie, dont il fut facile de prouver qu’elle était forgée par la haine. Enfin si Chatrian multipliait les démarches dans les théâtres et chez les éditeurs, Erckmann, qui avait entre les mains le carnet du capitaine adjudant-major Vidal, du 6e léger, refaisait, pour écrire le Conscrit de 1813, toutes les étapes et toutes les batailles de la campagne, et pour établir l’Histoire d’un chef de chantier, se rendait à Suez. Il ne ménageait ni son temps ni sa fatigue. Au reste, la 9e chambre correctionnelle de Paris condamna à un mois de prison, en février 1890, le signataire de l’article.

Il convient, pour délimiter la collabora-