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vingt francs payé pendant quinze ans, de posséder en toute propriété son logement au bout de ces quinze ans. Les ventes, exécutées approximativement au prix de revient, seulement majoré des contributions et des frais d’actes notariés, ont toujours suivi d’assez près la construction des maisons, et ce qui montre l’attrait puissant et légitime de la propriété pour provoquer l’épargne, le payement des loyers s’est accompli si régulièrement que la Société a pu rentrer très promptement dans son capital[1]. Pour compléter son œuvre, Jean Dollfus y ajouta successivement une bibliothèque, des bains, un lavoir, une boulangerie, un restaurant économique, des magasins d’épicerie et de confection, des fourneaux économiques. Il ne s’en tint pas là. Songeant aux ouvriers sans travail et sans refuge, il fonda en 1859 l’asile de voyageurs indigents, dans lequel quarante hommes trouvaient un asile

  1. Société industrielle de Mulhouse, aperçu historique. Mulhouse, 1911.