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faïences, des cristaux présentés dans leurs états successifs de fabrication depuis les produits naturels employés jusqu’aux produits terminés les plus perfectionnés. Mulhouse enfin lui doit presque tous les établissements qui ont fait sa gloire.

Et parmi tous ces industriels, quel labeur, quelle initiative, quelle intelligence ! Quand on visite ces fabriques d’indiennes, de papiers peints et de draps, ces filatures, ces tissages, ces blanchisseries, cette fabrique de fil à coudre dont on a pu dire que, si au centre de l’Afrique un nègre coud, il coud avec du fil de la marque célèbre D. M. C. ; cette fonderie, ces fabriques de machines, qui toutes ont essaimé dans les vallées voisines, à Guebviller, à Thann, à Vesserling, à Massevaux et jusque dans le pays de Bade, et qui après la guerre ont répandu en France des maisons sœurs ; la pensée émerveillée s’en va instinctivement vers ces grands bourgeois qui ont créé un des plus admirables centres où l’activité humaine se soit déployée. Charles-Émile