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nouvellement de l’alliance entre la Confédération suisse et la France. Les descendants des branches cadettes montraient la même énergie et la même intelligence, particulièrement ceux de Jean Dollfus, bourgmestre de 1710 à 1716, et qui se divisent eux-mêmes en trois branches, dites, d’après les hôtels qu’ils habitaient, de la Cour de Lorraine, de la Cour des Trois-Rois, de la Cour du chapitre. Chefs de tribus, sénateurs, bourgmestres, ils jouent un rôle considérable dans l’histoire quotidienne comme dans les fastes de la république, mêlés à tous les événements de politique intérieure et extérieure, toujours représentés dans les députations qui vont saluer le roi, les dauphines, les commandants d’armée. Le duc Philippe-Ferdinand de Schlesweig-Holstein conférera en 1776 à l’un d’eux le titre de Volckersberg, en considération des charges remplies à Mulhouse par ses ascendants, et de la qualité de patricien d’une ville libre équivalente à la noblesse de l’Empire. Le peintre Jean-Henri, auquel s’adres-