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bus ou corporations dont les chefs étaient, de droit, membres du conseil de la cité. Il y en eut six, celle des tailleurs, où entraient les drapiers, les tisserands, les armuriers, les passementiers, les apothicaires, les relieurs ; celle des vignerons où entraient les hommes lettrés, les maîtres d’école, les ecclésiastiques et les habitants non bourgeois ; celle des bouchers où entraient les tanneurs, cordonniers et selliers ; celle des boulangers où entraient les menuisiers, les aubergistes, les cordiers ; celle des forgerons où entraient les maçons, les charpentiers, les peintres ; enfin celle des laboureurs. Les deux tribus les plus considérables étaient celles des vignerons et des laboureurs.

À l’ordinaire, quand une ville impériale avait conquis ses privilèges, elle ne cherchait plus qu’à rompre les liens qui l’attachaient à l’Empire, ou du moins à s’administrer d’une façon tout à fait indépendante, en ne faisant valoir ses liens avec l’Empire qu’en cas de péril. Mulhouse patiemment tendit vers sa