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que le jour ne brillait pas encore où la France rentrerait en possession des biens perdus, l’Alsace au moins resterait alsacienne. L’exemple de Strasbourg fut immédiatement suivi. Colmar et Mulhouse réussirent tout de suite à former une troupe complète d’acteurs-amateurs et découvrirent des auteurs.

À Colmar, où les acteurs prêtèrent à l’œuvre une aide absolument désintéressée, le comité s’attacha particulièrement à l’exactitude de la mise en scène. Tant au point de vue des costumes que des accessoires, il entendit rechercher la plus scrupuleuse vérité, et ne négligea aucun soin pour se procurer les documents et les renseignements nécessaires. MM.  Holzach et E. Gschaedler, tout d’abord, adaptèrent les Rantzau, d’Erckmann-Chatrian ; puis M. Gschaedler adapta le Juif polonais. M. Hanc enfin donna avec un vif succès plusieurs comédies : Notre Ferdinand, entre autres, en deux actes, qui contient une ballade, une des plus belles œuvres lyriques