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WILLY
Pour Albert Guillaume.
M. Willy alluma une cigarette de Bird’s Eye, s’étendit sur le divan, et, regardant monter et s’évanouir les volutes bleues de la fumée, il songea. La maison était déserte. Son secrétaire, l’indolent Paul Héon, essayait, à quelque Auteuil ou quelque Longchamp, de réaliser d’hyperboliques fortunes. Louise, servante modèle, potinait chez la concierge. La sonnette détraquée rendait tout visiteur inoffensif. Personne ne le dérangerait. Il tripota ses moustaches de matou, lissa ses derniers cheveux et poussa un soupir satisfait…