Page:Acker - Humour et humoristes, 1899.djvu/172

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
158
HUMOUR ET HUMORISTES

M. Franc-Nohain se tut, et devant ses yeux éblouis des visions chères passaient. Il voyait le théâtre de ses désirs, il entendait les marionnettes, et les cuivres sonores, et les applaudissements des spectateurs ; il tendit les bras comme pour saisir ce rêve.

La petite marionnette ne parlait plus. Elle fit, fit, fit trois petits tours, et puis s’en alla. M. Franc-Nohain eut beau s’approcher du foyer et, s’étant mis à genoux, remuer les bûches et bouleverser les cendres… Elle avait disparu… Était-elle même jamais apparue ?…

Et, jusqu’au matin, M. Franc-Nohain se le demanda, en cherchant dans la cheminée vainement.