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PAUL MASSON

(conte de paradis)


Pour Edmond Sée.


À peine l’âme de M. Paul Masson quittait-elle sa méprisable enveloppe corporelle, que, se hâtant le plus vite possible de ses vieilles jambes fatiguées, suant, soufflant, le grand saint Pierre, portier des divines demeures, s’avança vers le trône céleste, et dit, la voix tremblante et basse :

« Seigneur, Seigneur, il est là, à la porte, qui demande à entrer et se fâche parce que je n’ouvre pas ! »