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ALFRED CAPUS


Pour René Doumic.


M. Capus pleurait de petites larmes puériles…

La nuit commençait à tomber, sans hâte, paresseusement, s’attardant à estomper les murs et les meubles d’ombres douces et timides. Nul bruit : drapé d’étoffes à fleurs, le piano s’apprêtait au sommeil, et les bibelots des guéridons ou des consoles semblaient prendre pour se délasser des poses moins précieuses. Une lampe frêle jetait au milieu du salon une lueur faible et tremblotante. Un journal froissé, déchiré, boudait sur le coin