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Géographie

cipitaient sur les écueils et y trouvaient la mort ; sans compter les survivants à l’expérience qui retournaient à jamais guéris de ce mal d’amour dont chacun de nous a souffert ou souffrira.

Rien non plus des tempêtes du cap Horn ou du cap de Bonne-Espérance. Seulement, à l’est de l’île, au pied du rapide écumeux dont la rosée cristalline retombant sur les rives y porte une délicieuse fraîcheur, s’élève le cap Logan, au-dessus de la formation Helderberg.


GOLFES, BAIES ET CRIQUES.


Les côtes de l’île ne présentent pas une échancrure à laquelle, en nous servant même du langage le plus hyperbolique, nous pourrions donner le nom de golfe.

Aucune d’elles ne peut lutter avec la beauté splendide de la baie de Naples, qui a son volcan, le Vésuve et les charmantes îles d’Ischia et de Procida ; celle si pittoresque de Constantinople ; et nulle n’offre la sûreté de la baie de San Francisco.

Les petites baies ou criques qui dentellent les rivages de l’île Ste. Hélène, suffiraient à peine à abriter le navire du