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sentiment qu’elle me laissa voir pendant mon séjour auprès d’elle, et tandis que deux de ses enfants étaient à la mort. Le ciel les lui a conservés. Excepté ce sentiment de son néant, elle n’en avait conservé qu’un seul : le respect pour sa terrible Melück, respect qu’elle manifestait à tout moment et qui la faisait souvent sortir du silence qui régnait dans son cœur. Combien de fois me fit-elle admirer cette âme vraiment orientale, qui préféra rester la prophétesse d’une famille à laquelle sa passion l’avait unie, tandis qu’elle aurait pu devenir la prophétesse de l’Orient et prédire tout le siècle qui se préparait.
FIN DE MARIE MELÜCK-BLAINVILLE.