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LUC
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s’échangent les prémices délicieuses de leurs adolescences…

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Ils se vont délier… Jeannine expire de sa bouche mouillée sur la bouche défaillante de Luc :

— … Encore… encore…

Un renouveau de désir point en l’adolescent lassé… Il retient celle qui chante sur lui son délire… Ses caresses hésitent, puis, tout à coup, se renforcent d’une certitude glorieuse…

Comme Nine a crié tout à l’heure sa souffrance, Luc à son tour crie sur la jeune gorge de l’aimée la joie et la fierté d’une vigueur qu’il ne se connaissait pas…

Une fois encore l’ivresse jaillit en eux, accablante et chérie, et, lente d’abord, s’exprime en l’essor épuisant qui, dans les flancs de Nine, abonde en tressaillantes allégresses…

Et la vierge fécondée imprime sa reconnaissance sur l’épaule du mâle…

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