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l’on veut réimprimer Camille. J’ai promis de faire des corrections, on les attend pour commencer l’impression. Les estampes sont gravées, je voudrais consulter M. Gibbon sur la manière dont on pourrait corriger les fautes de costume sans rien changer au fond… Vois M. Gibbon et demande-lui s’il veut me donner ce secours. Il s’agirait qu’il me donnât une ou deux matinées. J’irais exprès pour cela et ce serait une occasion pour te ramener… Chère Rosalie, je te distrais prodigieusement de tes plaisirs, tu sais que mon emploi est de donner la peine et le chagrin, et si tu as oublié comme je sais bien m’en acquitter, voilà de quoi t’en ressouvenir. Ta vocation à toi, est les belles actions.

« Je ne te dis rien de nous, parce que tu nous vois parfaitement. Tu entends comme Lisette se tait et tu vois comme elle n’est jamais là. Elle a bien voulu aller hier au bal. Mme Sales et Mlle Jacquet vinrent la prendre, et dans ce moment elles dorment là. Lisette a assez dansé et elle était jolie, elle n’est jamais assez bien mise.

« Votre gros prince blanc retourne aujourd’hui. Il aime bien Lausanne. Il a été