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voilà partant pour Chamonix, un pays presque inexploré à ce moment, et quatre lignes lui suffiront pour résumer ses impressions ! Évidemment elle écrivit un journal spécial de ce voyage, et ce journal a été perdu. Autrement nous ne lui pardonnerions pas sa négligence. Voici tout ce qu’elle nous dit ici :

« J’eus bien du plaisir. L’image de ces glaciers ne s’est pas encore effacée de ma tête quoique je n’aie jamais pu y retourner. J’en eus plus de fatigue encore et m’en suis ressentie longtems ».


La santé de Rosalie, déjà à ce moment, était une entrave à ses jouissances, et, bien souvent depuis lors, elle dut compter avec la faiblesse et la fatigue.

De Chamonix elle s’en alla à Valency, chez sa chère amie et contemporaine Charlotte Hardy, née Grenier. Le plaisir fut complet, car elle y trouva sa cousine Constance d’Hermenches, laquelle venait de se fiancer avec M. Cazenove d’Arlens.


« Ce fut pendant mon séjour à Valency, reprend Rosalie, que Lavater vint à Lau-