Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, II, Eggimann.djvu/363

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

nomenclateur qui les nommait, racontait ce qui leur donnait le droit de prétendre aux places, etc. Voyez l’Angleterre et même les petits Cantons. »

— Ce qu’il y a de plus fâcheux, dis-je, pour la minorité où sont les honnêtes gens, en Grand Conseil, ce sont les mauvaises lois qu’on voit passer. »

La H. — Ah ! pour celles sur les Lods, c’est aux Anglais à qui nous la devons… S’ils avaient consenti à nous donner les fr. 1,700,000 qui nous étaient dûs par un compte clair, nous payions tout sans qu’un propriétaire perdît un sol. Il a fallu subir la loi du plus fort et je regrette comme vous que nous n’ayons pas eu la générosité de faire un sacrifice complet et de remplir un devoir. »

R. — Et celle sur les créances ? Les Genevois tous calculateurs trouvent que nous avons fait la loi la plus nuisible à notre prospérité. »

La H. — Je n’ai pas approfondi cette question, je sais seulement que nous sommes un peuple agricole et non commerçant et que nous ne pouvons avoir les mêmes intérêts que les Genevois. »