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trop pour moi pour qu’aujourd’hui soit compté. Adieu donc au journal… »

La fin du journal dédié à Constance fait une coupure toute naturelle aux écritures de Rosalie et nous permet de respirer un moment avant de reprendre les trente dernières années de sa vie.

Remarquons que l’histoire de l’âge mûr et de la vieillesse de cette femme aimable et spirituelle sera beaucoup moins sa propre histoire que celle des gens qu’elle aima… et aussi de ceux qu’elle n’aima point.

Si l’on recherche quels furent les objets les plus chers à son cœur, on voit que ce furent en première ligne ses frères et sa sœur, puis Benjamin, Mme de Charrière, quelques amies et quelques parents, enfin sa patrie et son pinceau.

Il se trouva certainement des personnes qu’elle n’aima pas, mais là encore son bon cœur est en cause, car ces personnes furent toujours celles qui, selon elle, por-