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nouveau, mais en 93 nous n’en trouvons aucune trace.

La guerre entre la France et la Hollande donnait de vives inquiétudes à toutes les personnes qui avaient un fils ou un frère dans l’une ou l’autre armée ; les Constant n’étaient point exempts de ces angoisses et elles ne se trouvèrent que trop justifiées lorsque le 9 septembre arrivèrent à la Chablière quelques lignes de Juste à Victor :


« Mon cher ami, ne soyez pas inquiets, je suis blessé mais pas dangereusement, un coup de fusil m’a cassé la cuisse, elle est remise et cela va aussi bien que cela peut aller, je suis à Courtrai chez de très braves gens, bien pansé et bien soigné, et je réponds que je m’en tirerai, soyez surs de cela, adieu je vous embrasse.

J.C.

De Courtrai, le 27 août 1793. »


« C’était à l’affaire de Turcoing village près de Lille, en France, que Juste avait