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gnerez. Ne négligez rien pour obtenir d’elle sa bénédiction. Dans tout ce que je vous ai conseillé, mon but a été de former vos sentimens et il serait cruellement manqué si vous n’avez pas pour elle les plus grands respects… »


Voilà « le chevalier du bon ton » qui reparaît dans toute sa grandeur, voilà ce qu’on peut appeler par excellence la lettre du gendre digne de figurer dans le Manuel de la correspondance ou recueil de lettres pour toutes les circonstances de la vie.

Malheureusement ce style respectueusement louangeur ne se soutient pas.

Les nouveaux époux s’établirent à la rue de l’Hôtel-de-Ville, maison Argand, où leurs filles les rejoignirent plus tard.


Du même aux mêmes : « Je n’ai point pu vous envoyer chercher ni hier ni avant-hier et je ne sais point quand je le pourrai. Le fait est qu’il ne me convient point de vous envoyer chercher dans ce moment, et je prendrai celui qui me conviendra. Vous étiez hier dans le carrosse de votre grand’mère, elle peut vous renvoyer quand