Là, sans parler de M. d’Hermenches qui effrayait un peu ses nièces, elles rencontraient son fils Villars[1] et sa fille Constance[2], puis les enfants de la marquise Gentil de Langalerie[3] et beaucoup d’autres cousins et cousines avec lesquels elles folâtraient gaîment. Villars avait huit à neuf ans de plus que ses cousines. Constance devint de plus en plus l’amie de Rosalie, et leur intimité dura autant que leur vie. Le frère et la sœur habitaient avec leur père sa belle propriété du Désert.
Un autre cousin, qui jouera un rôle important dans l’existence de Lisette, c’est le fils de la marquise Gentil de Langalerie, qu’on appelle toujours le chevalier. Voici ce qu’en dit Rosalie dans le Journal à Victor :
« Nos hivers à Lausanne furent payés cher pour nous. C’est dans cette douce vie