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SCÈNE XII


VALENTINE, (seule ; elle les suit éperdue).

Mon frère ! pas encore… Il ne peut plus m’entendre !…
Défendez-le, monsieur !… Eh ! comment le défendre !…
Ah ! c’est un noble cœur que j’accusais à tort !…
Mais, hélas ! que peut-il !… Oh ! ces pensers de mort…
C’est trop d’angoisse… il faut !…

(Elle sonne une sonnette qui est sur la table.)




SCÈNE XIII


VALENTINE, LE DOMESTIQUE.
LE DOMESTIQUE.

Que veut mademoiselle ?

VALENTINE.

Mon père… est-il ici ?… qu’il vienne ! qu’on l’appelle !…
Dites-lui…

(Dubreuil entre. Le domestique sort.)