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(Lui donnant un écrin.)
Tiens,… en voici la preuve !
VALENTINE, (ouvrant l’écrin).
Oh ! quel cadeau charmant !
La belle montre antique… Un chef-d’œuvre vraiment !
Mais, dis-moi, n’est-ce pas celle que ma grand’mère
T’a léguée en mourant ?
OCTAVE.
Elle-même, ma chère.
VALENTINE.
Tu devais la garder pour ta femme à venir !
OCTAVE, (gaiement).
Je veux rester garçon !
VALENTINE, (avec une importance comique).
Quoi ! notre nom finir !
Quelle idée as-tu là !
OCTAVE, (avec tendresse).
Je n’en ai qu’une seule :
C’est, en parant ton cou du don de notre aïeule.
De pouvoir, chère sœur, rapproclier un instant
Ce que j’ai tant aimé de ce que j’aime tant !
VALENTINE, (lui sautant au cou).
O cher et tendre cœur !
OCTAVE, (l’embrassant, puis avec effort).
Adieu, sœur !