Page:Académie française - Recueil des discours, 1860-1869, 1re partie, 1866.djvu/488

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
RAPPORT


DE M. VILLEMAIN


SECRÉTAIRE PERPÉTUEL DE L’ACADÉMIE FRANÇAISE


SUR LES CONCOURS DE L’ANNÉE 1865.




Messieurs,



Chaque année justifie pour nous la pensée du philosophe bienfaisant qui a voulu seconder par des prix publics la tendance morale des lettres. Les talents répondent à cet appel ; et la vérité semble plus forte, en étant heureusement attestée ; l’Académie réprouve aujourd’hui, par le choix des ouvrages qu’elle réserve sur un concours très-nombreux. Elle suit de son estime et de tes regrets plus d’un nom qu’elle ne couronne pas ; mais elle désigne avec confiance ceux qu’elle a dû préférer. L’un est un érudit, un publiciste qui porte dans l’étude de l’antiquité des vues neuves et le talent