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RAPPORT
DE M. VILLEMAIN
SECRÉTAIRE PERPÉTUEL DE L’ACADÉMIE FRANÇAISE
SUR LES CONCOURS DE L’ANNÉE 1861.
- Messieurs,
Le grand Prix littéraire décerné récemment par l’Institut
réuni n’a pas diminué l’intérêt qui s’attache à des concours
moins imposants. Plus un ouvrage supérieur par le travail
et le talent de l’écrivain est honoré avec éclat, plus il est
juste que l’estime publique continue d’accueillir tout effort
heureux de la pensée dans les lettres.
Lorsqu’un sage du dernier siècle voulut exciter par des Prix le zèle pour l’enseignement moral du peuple, il ne prévoyait pas sous quelle impression salutaire de spiritualisme se ranimerait l’enseignement à tous les degrés, et combien