pour lui le toucha, et il se maria. En revenant à Paris, il ne voulait pas revoir Louise ; il la redoutait même coupable ! Que devint-il lorsqu’un jour elle le rencontra au bal de l’Opéra et se disculpa avec une clarté qui repoussait tous les doutes !… Elle était innocente !… elle était veuve !… et lui était infidèle et marié !… Alfred avait de violentes passions, l’amour était chez lui la plus terrible de toutes ! Il ne comprit plus la vie comme il se l’était faite ; il tomba aux pieds de celle qu’il avait trahie, lui demanda de la revoir, la revit !… et Sarah fut, à son tour, abandonnée à une douleur dont Alfred s’éloigna presque entièrement pour n’en être pas témoin ; et un an n’était pas écoulé depuis leur mariage, que tous deux étaient malheureux au point de souhaiter l’un la dissolution du mariage, l’autre… la mort !…
Un jour, chez madame de Vauchamps, Alfred paraissait soucieux… elle était pour lui dans ces momens-là, un ange de douceur et de bonté.