ce que celui-ci observa religieusement. Les adieux étaient redoutés de tous ; M. d’Erneville, qui fuyait le chagrin sous quelque forme qu’il se présentât, ouvrit l’avis que M. Van Rosslyn confiât le soin de sa maison à son caissier pendant un mois seulement, et qu’il vint à Paris avec Wilhelmine pour quitter madame de Sorcy quelques jours plus tard. Cette pensée fut trouvée parfaite, et la famille réunie quitta Bruxelles et se dirigea tout entière vers Paris. L’absence de M. Van Rosslyn était d’ailleurs nécessaire pour faire son nouvel établissement ; il avait bien voulu loger chez sa nièce tandis qu’elle habitait Bellevue, mais, une fois partie, il ne voulait demeurer que chez lui.
En arrivant à Paris, le premier soin de M. de Sorcy fut de trouver pour sa femme un logement convenable, qui l’empêchât de regretter Bruxelles et Bellevue. Il trouva un petit hôtel rue du Helder, qu’il acheta et meubla avec un goût exquis. Sarah jouissait de tous ces soins ;