milieu de cet escalier, était une petite porte en bronze revêtue de clous d’or. Zingha s’y arrêta, après avoir fait demeurer ses deux esclaves au bas de l’escalier…
— Sois attentive, Cuma, lui dit-elle, et au premier signal accours à moi avec ton frère, le poignard à la main et ta zagaie toute prête.
Zingha, restée seule devant la petite porte de bronze, ne frappa pas d’abord. Seulement elle se recueillit, et parut réfléchir profondément pendant quelques minutes ; au bout de ce temps, elle frappa trois coups avec le manche de son poignard ; le bronze rendit un son lugubre et sourd, comme s’il se prolongeait sous une longue voûte, mais le silence lui succéda, et la porte ne s’ouvrit pas.
Zingha frappa de nouveau ; mais cette fois ce fut avec une force plus impérative et les coups furent plus soutenus. Il y avait autorité dans le coup qui retentissait.
Aussi ne demeura-t-il pas, comme le premier,