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était mise, elle tressaillit, et son mouvement fut rapide pour indiquer de la main une personne qu’elle venait d’apercevoir derrière la vice-reine, et dont l’apparition lui fit un effet qu’elle ne put dissimuler malgré son habileté à feindre.

C’était une jeune fille belle comme les madones de Raphaël, douce et pure, candide, ravissante de cette beauté qui charme ; elle était là, près de dona Maria Menezès, dont l’austère beauté faisait ressortir la virginale figure de l’angélique personne qui marchait à sa suite…

— C’est votre fille ? demanda Zingha à don Juan.

— À peu près, répondit le vice-roi en souriant… Dona Maria, présentez dona Bianca à la princesse.

Dona Maria prit la main de la jeune fille, et, s’avançant vers Zingha, elle les nomma l’une à l’autre en ajoutant :

— Dona Bianca de Sabugal va bientôt deve-