C’est une action que nul n’a le droit de blâmer, dit le général… on est maître de sa vie… et lorsque le fardeau devient trop pesant…! Ses amis frémirent…
Le lendemain, on porta plusieurs porcelaines d’un grand prix et de fort belles pièces d’orfévrerie, qui avaient appartenu à Sarah, chez madame de Talmont avec une lettre du général.
« Adieu, mon ami ; pardonnez-moi de vous quitter ; mais la vie est trop lourde… je ne puis plus la supporter… je vais rejoindre Sarah… La grâce que je demande à votre amitié, c’est de me rejoindre à elle… que nous soyons ensemble, non seulement dans le même cercueil mais dans le même linceul !… et là-haut nous prierons pour vous. Adieu, mon ami… ne me plaignez pas… il fallait me plaindre de lui survivre !… »
Le colonel n’avait pas achevé la lecture de cette lettre… il courut rue du Helder, à