nonça sur sa tête le serment de vivre pour elle.
— Oui, dit Koricka, il faut vivre pour voir ses brillantes destinées, une couronne l’attend. Crois-moi, Wanda, elle doit un jour régner, elle régnera, et toi-même, assise à côté d’elle Sur le trône, tu jouiras de son triomphe !… Dis-moi que tu seconderas les soins de Koricka.
Wanda hésitait à répondre.
— De la mère de Wlodomir ; ma fille !…
Wanda se jeta dans ses bras et lui dit :
— Disposez de moi !…
— Ta fille doit régner un jour, dit Koricka je te l’ai dit et je te répète cette même prédiction ; Marina doit être reine…
— Est-ce donc dans sa patrie ?
— Non.
— Dans quelle partie du monde la fais-tu donc souveraine ?…
— Que t’importe ? pourvu qu’elle ceigne le diadème, qu’importe le peuple qui se rangera