86\tl’oncle\tet\tle neveu. qui se dressa sur ses pieds. Son premier mouvement fut de se frotter les yeux. Lorsqu’il vit ses mains liées, il devina ce qui s’était passé durant son som¬ meil, et il partit d’un grand éclat de rire. « ^a bonne plaisanterie ! » dit-il. François tira le docteur à part : « Vous voyez ! Eh bien, dans cinq minutes, il sera furieux. — Laissez-moi faire. Je sais comment il faut les -I prendre. » Il sourit au malade comme à un enfant qu’on veut amuser. « Mon ami, lui dit-il, vous vous éveillez de bonne heure ; avez-vous fait de bons rêves ? — Moi ! je n’ai pas rêvé. Je ris de me voir lié comme un fagot. On dirait que c’est moi qui suis le fou. ! — Là ! dit François. — Ayez la bonté de me débarrasser, docteur; je m'expliquerai mieux quand je serai à mon aise.\tJ — Mon enfant,,:e vais vous délier; mais vous pro¬ mettez d’être bien sage ? — Ah çà, monsieur, est-ce qu’en bonne foi vous me prenez pour un fou ? — Non, mon ami, mais vous êtes malade. Nous vous soignerons, nous vous guérirons. Tenez ! vos mains sont libres , n’en abusez pas. — Que diable voulez-vous que j’en fasse ? Je vous amenais mon neveu....\t<
Page:About - Les mariages de Paris, 1856.djvu/92
Cette page n’a pas encore été corrigée