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» — 70 l’oncle et le neveu. semble à tout le monde. ìíl n’est ni grand ni petit, ni beau ni laid, ni taillé comme un Hercule, ni ciselé comme un dandy, mais moyen en toutes choses, mo¬ deste des pieds à la tête, châtain de cheveux, d’esprit, et même d’habit. Lorsqu’il entra chez M, Auvray, il était fort agité : il se promenait avec une sorte de rage, il ne tenait pas en place, il regardait vingt choses à la fois, et il aurait touché à tout s’il n’avait eu les mains liées. « Calme-toi, lui disait son oncle ; ce que j’en fais, c’est pour ton bien. Tu seras heureux ici, et le docteur va te guérir. — Je ne suis pas malade. Pourquoi m’avez-vous attaché ? Parce que tu m’aurais jeté par la portière. Tu n’as pas ta raison, mon pauvre François ; M. Auvray te la rendra. —* Je raisonne aussi bien que vous, mon oncle, et je ne sais ce que vous voulez dire. J’ai l’esprit sain, le jugement rassis et la mémoire excellente. Voulez- vous que je vous récite des vers ? Faut-il expliquer du latin? voici justement un Tacite dans cette biblio¬ thèque.... Si vous préférez une autre expérience, je vais résoudre un problème d’arithmétique ou de géo¬ métrie.... Vous ne voulez pas ?... Eh bien, écoutez ce que nous avons fait ce matin.... Vous êtes venu à huit « heures, non pas m’éveiller, puisque je ne dormais pas, mais me tirer de mon lit. J’ai fait ma toilette & KS y