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66\tLES\tJUMEAUX DE L’HÔTEL CORNEILLE. et obtenu son diplôme do docteur; nous n’avons pas en France deux docteurs aussi riches que lui; nous n’en avons pas quatre aussi laborieux. Aimée donne à son mari un enfant tous les ans. Léonce ne songe plus à imiter M. de Marsay; il a deux filles et un peu de ventre. Par ces raisons, il vit en Bretagne, au milieu de la famille. Il a cent mille francs de rente, puisque Mathieu les a. M. et Mme Stock ont passé Océan; M. Bourgade leur a donné une place dans sa fabrique. Le père de Dorothée est toujours intel¬ ligent et toujours joueur ; il gagne gros et il perd tout ce qu’il gagne. Le Petit-Gris et sa femme n’habi¬ tent plus la rue Traversine ; si vous voulez faire leur connaissance, il faudra prendre le chemin d’Auray. Il n’ont pas perdu cet admirable coup de balai dont ils étaient si glorieux ; ils tiennent le château propre et font une rude chasse à la poussière. Je reçois cinq ou six fois par au des nouvelles de mes amis. Hier encore ils m’ont envoyé une bourriche d1 huîtres et une caisse de sardines. Les sardines étaient bonnes *

mais les huîtres s’étaient gâtées en chemin. Ce que c’est que de ilous !