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64 LES JUMEAUX DE L’HÔTEL CORNEILLE. ■ ■ - -\t écrire pendant plus de deux ans sans recevoir un mot de réponse!\t* — Allez! allez! j’ai vu deux femmes qui souffraient autant que vous. — Non ; elles pleuraient sur un malheur positif ; moi, j’en voyais mille imaginaires. Je les savais sans ressources, exposées à toutes les privations et à tous les conseils de la misère ; j’étais riche, et je ne pouvais rien pour elles! Ce maudit choléra de 1849 m’a fait passer bien des nuits blanches. J’aurais voulu venir à Paris, interroger la police, souiller la ville entière; mais j’étais cloué à ma maison! J’ai fait insérer une note à la Presse et au Constitutionnel, personne n’a répondu. Vous ne lisez donc pas les journaux ?\tj — Pas souvent; et ces dames, jamais. — Je les lisais tous, et bien m’en a pris. C’est le Siècle qui m’a annoncé le mariage d’Aimée. — Il s’agit maintenant de lui annoncer votre re¬ tour. Mais bellement, s’il vous plaît ; elle est nour- I rice. Si vous m’èn croyez, vous vous ferez précéder I êtes content de ses services, je vous indiquerai le i moyen de vous acquitter. Voulez-vous que nous pas- j sions chez lui? »\t.\t1 d’un ambassadeur. Je connais ustement un jeune homme qui cherche une place : c’est le frère de Ma¬ thieu , le beau-frère d’Aimée ; du reste homme d’esprit, et digne de représenter une grande puissance. Si vous Quelques heures après,* M. Bourgade, Léonce et