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52 LES JUMEAUX DE L’HÔTEL CORNEILLE. — Non, madame, à ma grande honte. Je regrette¬ rai toujours de ne pouvoir lire, dans le texte, Her- M mann et Dorothée. — La perte n'est pas grande, croyez-moî. Une pas¬ torale emphatique ; un air de flageolet joué sur l’o- phicléide. Vous avez mieux que cela en France, Aimez-vous Balzac ? C’est mon homme. » IV La conversation de la jolie marquise et le plaisir de danser avec mes gros souliers me firent oublier le rè¬ glement de l’école. Je rentrai une heure trop tard, et je fus consigné pour quinze jours. Aussitôt libre, ma i- première visite fut pour Léonce. Je le touvai tout seul, occupé à s’arracher les cheveux, qu’i avait fort beaux, comme vous savez. « Mon ami, me dit-il d’une voix pitoyable, on m’a » cruellement trompé!\t. — Déjà ! — Mon beau-père est riche comme moi, noble comme moi : il s’appelle Stock en une syllabe, et il possède pour tout bien une vingtaine de mille francs de dettes. — Impossible ! — La chose est hors de doute ; ma femme m’a tout avoué le soir du mariage. Il n’y avait pas cinq cents francs dans la maison.