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I Wp f iPpii- i i *\t* 240\tLE BUSTE. Marsal : ces héros de l’épée et du pistolet se fondent sur leur adresse. Ils refusent le jeu dès que la partie » devient égale. Demandez, je vous prie, quelles excuses il me fera pour la grossièreté de sa conduite ? » M. Lerambert traversa de nouveau le terrain neutre qui séparait les deux camps ennemis. Il s’adressa di¬ rectement à Daniel et lui dit :

  • M. de Marsal a appris avec plaisir que vous ne

lui saviez plus mauvais gré de ses paroles; il espère, monsieur, que vous voudrez bien donner une nou¬ velle preuve de courtoisie en lui demandant pardon de.... » Daniel n’en entendit pas davantage. * Monsieur, dit-il de sa voix la plus hautaine, je ne demande pardon à personne, surtout aux gens qui m’ont in¬ sulté. Veuillez décharger un pistolet ! — Mais, monsieur.... — Pas de mais, je vous prie. Les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures, et celle-ci dure de¬ puis trop longtemps ! » Il était beau dans sa colère , et ses grands cheveux noirs s’agitaient magnifiquement sur son front. Ses témoins essayèrent de le calmer ; il ne voulut rien entendre. Le capitaine, un peu refroidi, lui renvoya M. Lerambert ; il répondit qu’il ne demandait pas des explications, mais des pistolets. M. de Marsal, pâle comme un mort, remit les armes à ses témoins. Daniel les examina une à une avec un h*'\t■\t:\ti\t-\ti ■Mi/ir w - ■ ■ ■ "PII ! p i P- ™ wmmmmìÈ nüjr» ■’ .. JF i.ì p . LW*1 1 l i ■ •j' • ' -j p rh!- !S ■'