LE BUSTE* 237 ■v ï H iv. ■ m i m lier du premier étage, Daniel échangea quelques mots avec M. Lerambert.\tt ! a Est-ce pour demain ? — Oui, monsieur, à six heures, devant la mairie du Petit-Montrouge.\t. — Les armes ?\t. — On tirera au sort. — J’ai mes épées. — Nous, nos pistolets. Nous sortirons par la petite porte : prenez de l’autre côté, pour qu’on n’ait pas de soupçons, — Tout le château dormira ; on se couche si tard! » M. de Marsal tira ses pistolets du fond de sa malle. h Il changea les amorces qui étaient toutes vertes. Il écrivit une longue lettre à sa sœur, se jeta tout habillé sur son lit, et ne dormit pas une minute. h Daniel reposa comme Alexandre ou le grand Condé à la veille d’une bataille. A cinq heures et demie, il était sur pied. Les deux adversaires sortirent sans r éveiller personne. M. de Marsal remit au concierge de la petite porte la lettre qu’il avait écrite à sa sœur. Tout le monde fut exact au rendez-vous. La mairie Montrouge est une construction neuve, élevée à quelques pas du village, au milieu des champs. Les témoins renvoyèrent leurs fiacres, et l’on s’achemina a pied dans la direction des carrières. Danie condui¬ sait la marche avec ses amis.
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