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py KAá j le I LE BUSTE. vous avertis que si vous ne me flattez pas énormé¬ ment, je vous laisse votre portrait pour compte. Il ne faut pas que .Victorine en fasse un épouvantail à moi¬ neaux. — Madame, je crois pouvoir vous faire un beau buste qui sera ressemblant. — Ne dites donc pas de sottises ! S’il est ressem¬ blant, il sera affreux. Je ressemble à la Bérézina, avec mes moustaches. C’est vous qui êtes beau ! Que je vous voie un peu de profil ! Mais, mon cher mon¬ sieur, vous êtes tout bêtement magnifique ! Moi qui r ' me figurais les sculpteurs comme des maçons 1 II faut absolument que vous veniez loger au château. Ma “ nièce est bien aussi; vous verrez. Je ferai prendre m . M I ® vos outils. Elle ne me ressemble pas, mais pas du tout; et c’est heureux. Je suis curieuse de savoir si vous serez de mon avis sur le mari. M. Lefébure est « affreux : une urne de sanglier et des rotondes énormes aux genoux. Mais riche! voilà pourquoi mon frère en tient pour lui. M. de Marsal est mieux. Et puis, un beau nom ! Je suis pour les beaux noms. Comme le vôtre est singulier! Fert! Fert! Pourquoi pas Caillou ? Vous me direz que quand on s’appelle Mme Mi- chaud!... C’est précisément pour cela. Voici mon adresse : A la Folie-Sirguet, derrière les Gobelins. ■F Il n’y a qu’un parc de ce côté-là : c’est le nôtre. Venez de bonne heure ; nous avons quelques * personnes à dîner, entre autres M. de Marsal. Ah çà, n’allez pas Il Iiimu