168 LE BUSTE. par ses oreiìles. Un peu plus loin, M. le vicomte de 4 Marsaì, pâle et blême, faisait la plus piteuse grimace à travers la visière d’un casque empanaché. Elle aper¬ cevait aussi le prince de Fer, mais sans pouvoir dé¬ couvrir sa íìgiire, qu’il tenait obstinément cachée. « Ne le verrai-je donc jamais? demandait-elle. J! est temps qu’il se hâte, s’il veut me délivrer du calife Lefébure et du prince de Marsal. Je l’ai déjà bien assez attendu. » Et dans son demi-sommeil, elle murmurait le re¬ frain d’une ronde paysanne qu’elle avait apprise dans son enfance : Ah ! j’attends, j’attends, j’attends ! Attendrai-je encor longtemps? h\t_ Tout à coup il lui sembla qu’une fusée passait de¬ vant ses yeux. Un grand jeune liomme à barbe noire avait franchi d’un bond le saut-de-loup, et était venu tomber devaut elle. Elle se leva en sursaut, tandis que Perrochon accourait de ses vieilles jambes. Sa première idée fut qu’il lui était enfin permis de voir la figure du prince de Fer. Elle balbutia quelques paroles incohérentes : « Prince mon père vos rivaux.... la reine du pays de Michaud.... * Le jeune homme salua poliment et lui dit : « Pardonnez-moi, mademoiselle, d’entrer chez vous comme une bombe à Sébastopoï. J’ai sonné un i isr
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