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■J t f ) 1 _ ri III 154 LE BUSTE. un parc de vingt hectares où l’on chasse le lapin, le faisan , et même, en se serrant un peu, le chevreuil. 4" La pièce d’eau renferme de magnifiques échantillons de tous les poissons d’Europe, sans excepter le silure. La pêche et la chasse ! que peut-on désirer de plus ? N’est-ce pas* en deux mots, la campagne à Paris ? Les dedans du château sont grandioses, comme on les ai¬ mait autrefois, et élégants comme on les préfère au¬ jourd’hui. Le luxe mignon de 1856 se joue à l’aise dans es vastes salles de 1804. Je n’ai vu que l’appar¬ tement de réception, c’est-à-dire le rez-de-chaussée, et j’en suis sorti émerveillé. La salle à manger, lam¬ brissée de vieux chêne noir et luisant, s’ouvre d’un côté sur la salle de billard, la salle d’armes et le fu¬ moir; de l’autre, sur une enfilade de salons très- riches et du meilleur goût. Un seul a conservé sa décoration primitive, les fauteuils à tête de sphinx et les chaises en forme de lyre : il est placé entre un boudoir Pompadour et un salon chinois dont tes meu¬ bles, les tapis, le lustre, la tenture et même les ta¬ bleaux sont rapportés de Macao. Tous les plafonds sont peints à fresque ou tendus de vieilles tapisseries. Le salon russe, encombré de meubles confortables, est revêtu d’un lierre qui s’enroule autour des glaces et fait aux tableaux comme un second cadre de ver¬ dure. Je me suis reposé avec délices dans Une belle salle pavée en mosaïque, peinte du haut en bas par Hamon, et décorée dans le goût élégant des maison- j j 1.ÏÏ ■ i-1 - J d M ■M d i iÜ m

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