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■ Il \\ Kl li ’ Y TERRAINS A VENDRE.\t135 — On n’a pas mal de bouquets pour ce prix-là. Mais s’il te faut Les cinq cents, reviens à midi, je te les remettrai. — Mon bien bon, je vois avec douleur que nous sommes loin de compte. Il faudrait, pour bien faire, jue tu pusses me prêter dix billets de mille. — Pour tes bouquets ? — Pour mes bouquets et pour autre chose. As-tu peur de moi? Ne suis-je pas bon pour dix mille francs? — Tout beau ! ne te fâche pas. Tu sais que je puis me marier d’un moment à l’autre. J’ai annoncé cin¬ quante mille ; si je n’ai pas mon compte, le père Gail¬ lard poussera les hauts cris. — Tu lui présenteras mon titre. —- Voilà qui change la thèse. Ah ! si tu me donnes un titre, je n’ai plus d’objections à faire. Où sont tes propriétés ? — Une hypothèque ! ’our qui me prends-tu ? On donne une hypothèque à un usurier ; mais je croyais qu’avec un ami il suffisait d’une signature. Je t’offre ■ | ma signature I '■s Bien obligé ! 4 Tu me refuses ? Positivement. Tu ne sais pas ce qui peut arriver ! Advienne que pourra ! Ton mariage n’est pas encore fait.\t■ Qu est—ce a dire ? et sur quel ton le prends-tu t