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116 TERRAINS A VENDRE. lui raconta que M. de Chingru avait amené un jeune artiste, M. Henri Tourneur, pour voir les terrains ; qu’elle avait donné le plan ; que ce monsieur revien- h drait lui parler. « Mais, ajouta-t-elle en riant, je pa¬ rierais qu’il a une autre idée en tête, car il n’a regardé que moi ; il a parlé sans savoir ce qu’il disait ; et d’ailleurs.... il est beaucoup trop bien pour un simple acheteur de terrains. » M. Gaillard ne fronça pas le sourcil ; il se gratta familièrement le nez, qu’il avait fort beau, et ré¬ pondit : « M, de Chingru devrait bien se mêler de ses affaires. J’irai demain matin redemander mon plan à ce jeune homme, et savoir ce qu’il'veut de nous. » II Le lendemain, à huit heures du matin, Henri en¬ dossait sa veste d’atelier, lorsque Boule-de-Neige introduisit un homme très-grand, très-sec, très-poli, un peu timide, et précédé d’un nez magnifique : c’é- + tait M. Gaillard. Il s’assit, et expliqua, avec force circonlocutions, que son terrain avait été divisé ■¬ une fois pour toutes, pour la plus grande commodité des acquéreurs ; qu’il était impossible de partager un lot en deux moitiés d’égale valeur, puisque chaque lot n’avait que 15 mètres de façade ; qu’il serait fort dis- 1 m j ■ k: ■Æ- TU it 'ri 1 Sfr EtS