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....,.....\t\t\tí—T_\t. TERRAINS A VENDRE. 11 ite, ■‘p i cheveux châtains, ses sourcils divinement dessinés sa bouche fière, ses lèvres épaisses et rouges, ses pe¬ tites dents transparentes, ses belles mains effilées, ses bras larges et puissants, son pied grand comme la main et large comme deux doigts, son oreille rose j comme un coquillage des Antilles. Si j’ai remarqué ses yeux ! Mais j’ai remarqué sa robe, qui est en alpaga anglais ; son col et ses manches, qu’elle a dessinés elle-même, car on ne fait pas de pareils dessins chez Marius Vidal. Elle n’a pas de bagues aux doigts, et ses oreilles ne sont pas percées : tu vois bien que je

la sais par cœur !

— Diantre î si le cœur s’en mêle déjà, je n’ai plus rien à faire ici. ■ ■*-— J’aí dît dire un million de sottises ; je ne m’en- t tendais pas parler; j’étais tout dans inès yeux ; j’é¬ prouvais pour la première fois de ma vie le bonheur v de contempler une beauté parfaite. — Voilà qui va bien ; maintenant viens contempler autre chose. — Quoi donc ? — Les terrains. . — Je me soucie bien des terrains! Que cette fille—là soit sans le sou et qu’elle veuille de moi, je l’épouse ! — Ne te gêne pas, mon cher ; si les terrains t’en¬ nuient, tu me les donneras. Il y a longtemps que je regrette de n’être pas né propriétaire. » Lorsque M. Gaillard revint de son bureau, Rosalie w K' - JrAi'-O !