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J. \t .\tV.\t■-\t .\t 10 it la TERRAINS A VENDRE. 113 i ê-i SM Heurì Tourneur ne lui avait jamais rien donné, et pour cause : lorsqu’on vend sa peinture, à quoi bon la donner ? Mais il se promit de le récompenser lar¬ gement s’il menait à bonne fin l’affaire du mariage. L’un et l’autre furent exacts au rendez-vous, et deux heures sonnaient au chemin de fer de la rue Saint-Lazare, lorsque Chingru étendit la main vers le pied de biche de M. Gaillard. Ce fut Rosalie qui leur ouvrit : la vieille tante était au marché avec la bonne. Elle les fit entrer dans la salle à manger, donna à Chingru des nouvelles de toute la famille, se laissa présenter M. Tourneur comme on reçoit un homme dont on a beaucoup entendu parler, et écouta gra¬ cieusement les explications qu’il lui donnait sur le _ choix d’un terrain et la construction d’un atelier. Elle PS ' ne savait ni à quelles conditions son père voulait ven¬ dre, ni s’il consentirait à couper un lot en deux moi¬ tiés ; mais elle montra un plan lithographie, qu’Henri demanda la permission d’emporter chez lui pour un jour ou deux ; il reviendrait pour s’entendre avec Il Gaillard. L’entrevue dura dix minutes, et le peintre sortit ébloui. « Eh bien ? lui demanda Chingru dans l’escalier. — Laisse-moi tranquiJ le ; j’ai des picotements dans les yeux, il me semble que je viens de faire un voyage en Italie. — Tu ne te trompes pas de beaucoup : la dynastie des Gaillard est originaire de Narbonne, cité romaine. 236\th ri', '• GHffi

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