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des Italiens ; tout le mal vient de là. Vous êtes enrhumé du cerveau ; donc, vous parlez du nez ; donc, vous parlez auvergnat. C’est logique. Rentrez chez vous, aspirez de l’aconit, tenez-vous les pieds chauds et la tête couverte, et prenez vos précautions contre le coryza ; car vous savez désormais ce qui vous pend au nez.

Le malheureux revint à son hôtel en maugréant comme un beau diable.

— Ainchi donc, disait-il tout haut, mes précauchions chont inutiles ! J’ai beau loger, nourrir et churveiller che chavoyard de porteur d’eau, il me fera toujours des farches et je cherai cha victime chans pouvoir l’accuger