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Romagné, en homme de bon sens, opta pour l’office.

Il y prit ses habitudes et s’y conduisit de façon à gagner tous les cœurs. Au lieu de se prévaloir de l’amitié du maître, il fut plus modeste et plus doux que le petit marmiton. C’était un domestique que M. L’Ambert avait donné à ses gens. Tout le monde usait de lui, raillait son accent, et lui allongeait des tapes amicales : personne ne songeait à lui payer des gages. M. L’Ambert le surprit quelquefois tirant de l’eau, déplaçant de gros meubles ou frottant les parquets. Dans ces occasions, ce bon maître lui tirait l’oreille et lui disait :