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giste, j’ai tout lieu de me déclarer satisfait ; mais, comme médecin, je voudrais vous guérir, et l’état où j’ai trouvé ce malheureux me laisse peu d’espérance.

— Vous le sauverez, cher docteur !

— D’abord, il ne m’appartient pas. Il est dans le service d’un de mes confrères, qui l’étudie avec une certaine curiosité.

— On vous le cédera ! nous l’achèterons, s’il le faut.

— Y songez-vous ! Un médecin ne vend pas ses malades. Il les tue quelquefois, dans l’intérêt de la science, pour voir ce qu’ils ont dans le corps. Mais en faire un objet de commerce, jamais ! Mon ami Foga-